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L'école d'ingénieurs par alternance du CNAM  
 
 
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  L'alternance


Réflexion sur l'alternance

En 1991, l’ESCPI était créée et inventait son système de formation par alternance, caractérisé par le recrutement au niveau du bac, l’apprentissage, l’alternance longue et le double tutorat. En 2002, il a été décidé que l’alternance, qui relevait principalement du CFA Ingénieurs 2000, serait dorénavant gérée pour sa plus grande part directement par les écoles. Il est immédiatement apparu nécessaire à la cellule Alternance de lancer une enquête auprès des trois groupes d’acteurs intéressés : les apprentis, les tuteurs ingénieurs et les tuteurs enseignants, afin de déterminer les points forts, mais surtout les difficultés et de lancer des axes de progrès.

Les réponses ont été relativement nombreuses (99) et très riches. Les commentaires regroupés occupent 43 pages du document « résultats de l’enquête », document qui contient également les fiches de synthèse de chaque enquête et les résultats statistiques aux questions posées.

Même si des marges d’amélioration existent heureusement, le premier résultat important est que l’alternance longue et le double tutorat associés à l’apprentissage conviennent à 86% des enseignants , 91% des ingénieurs et 94% des apprentis. La formation n’est considérée par personne comme «tout à fait inadaptée».

Un certain nombre des questions étaient posées de façon identique aux apprentis et aux tuteurs. L’analyse comparative des résultats montre que les réponses des trois catégories d’acteurs convergent sur la majorité des questions, ainsi que l’indiquent la plupart des camemberts partagés en trois parts sensiblement équivalentes, que ce soit sur la «différence» des ingénieurs formés par alternance, les objectifs généraux des séquences, le rapprochement des séquences universitaires et professionnelles, la séquence internationale, les rôles des tuteurs et les outils de suivi et d’évaluation. Bien sûr des divergences peuvent apparaître, par exemple, dans la perception de l’utilité des tuteurs dans chacune des séquences.

Les commentaires nous renseignent sur les axes où il faut progresser : les outils de suivi et d’évaluation paraissent quelquefois peu lisibles, Il semble aux tuteurs enseignants que le système fonctionne bien grâce à la complicité qui se forme dans le trio tuteurs-apprentis, mais qu’ils peuvent se trouver démuni en cas de «grippage». Tous les acteurs demandent une amélioration de la communication, mais insistent en même temps sur les différentes charges qui réduisent fortement le temps disponible. La lecture attentive des résultats permet à chacun de trouver d’autres voies…

J.P. Renaudeaux

 

 
 
       
 
©2004 Ecole supérieure de conception et de production industrielles | Mise à jour le 06/01/2005